Ranim, de prof à Account Manager

L’histoire de… Ranim [Ep.1] : de professeur à Account Manager RH

16 décembre 2021 |
Avec « L’Histoire de… », on se plonge dans des récits de reconversions et d’expériences qui ont façonné les collaborateurs YAGGO. Aujourd’hui, c’est Ranim qui nous partage sa découverte de l’écosystème startup et du métier d’Account Manager RH.
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Aujourd’hui je change de casquette, de boulot et donc, potentiellement, de vie.

Je passe de professeur à Account Manager dans une start-up spécialisée dans le recrutement bienveillant.

Il n’y a donc, manifestement, aucun lien entre ma carrière d’antan et celle que je m’apprête à avoir.

Je me souviens encore d’un cours que j’assurais sur le thème du travail. « Le bonheur au travail existe-t-il ? ». La problématique était lancée, et la réponse aussi. Travail, du latin tripalium, instrument de torture à trois têtes.
Après une séance assez houleuse, les étudiants sont unanimes : le bonheur au travail n’existe pas puisque qu’il est,par définition, source de souffrance.

Travail à la chaine

Je n’étais pas d’accord, le bonheur au travail doit pouvoir exister mais il n’est pas figé. S’il est amené à se dissiper, c’est qu’il est temps de bifurquer.

Mon heure est arrivée et je décide ainsi, à 29 ans, de quitter mes sept années d’enseignement pour me consacrer à l’écriture (et au confinement). Et puis je décide de donner un autre tournant à ma carrière en intégrant une structure qui a pour but, justement, de donner une définition différente au travail. Aider des candidats à la torture, à ne pas souffrir mais à se sentir considérés et valorisés.

Jackpot.

Je suis donc, officiellement, account manager RH chez YAGGO. J’ignore encore la définition exacte d’ »Account Manager » mais je finirai bien par la saisir. Chaque chose en son temps.

Nous sommes le 13 septembre 2021, je viens de fêter mes 30 ans, et ce n’est pas chose aisée. La moyenne d’âge chez YAGGO, selon Welcome to the Jungle, est de 30 ans. En plein dans le mille, donc.

Le process de recrutement, comme dans du beurre

Accoutumée des entretiens laborieux où l’on ne savait plus bien si j’étais là pour parler de mon ascendance, justifier mes diplômes ou ou être félicitée pour ma rhétorique (c’est surprenant ?), les choses prenaient une tournure différente chez YAGGO, et ce n’était pas déplaisant.

Loin de moi l’idée de rendre hommage à Sniper, j’étais pourtant habituée à passer la majorité des entretiens à cocher des cases, jouer aux devinettes sur mes origines et tenter désespérément d’expliquer que je ne suis ni une exception prodige, ni un escroc douteux mais simplement un individu avec x compétences à offrir.

Entretien Intouchable

Élodie, ma manager dans le pôle production (communément appelé prod’) m’a donc posé des questions sur mon parcours, ma vision de l’entreprise et de l’humain, avant de m’expliquer les tenants et les aboutissants de la profession.

Surprise numéro 1 : aucune interrogation sur la consonance de mon nom/prénom, aucun jeu de devinettes.
Surprise numéro 2 : un réel questionnement en termes de compétences et de culture d’entreprise.

Ça y est, je suis conquise. Comme quoi, il suffit d’un rien pour être heureux !
Juste de la considération envers le candidat qui postule avec un bagage de compétences et envers l’humain qui se trouve derrière. La bienveillance prend alors tout son sens et je suis sous le charme du concept : commercialiser une valeur complètement abandonnée du monde du travail et lui donner vie.

Je viens de réaliser que c’est précisément ce que je recherchais: bienveillance et considération.

Les jalons sont posés, passons aux choses sérieuses.

Un tout nouveau monde de startupers

« On est jeunes, créatifs, on aime les anglicismes et on est sympas (le tout saupoudré d’une bonne dose d’intelligence sinon c’est pas drôle.)« 

Voilà l’idée vague (c’est le moins qu’on puisse dire) que je me faisais d’une start-up. Un endroit « cosy » peuplé de jeunes gens « cools » partageant une langue énigmatique à mi-chemin entre l’informatique, l’anglais, et jalonnée de raccourcis pour le moins étonnants.

C’est mon premier jour et je réalise déjà que je n’aurais pas dû sécher les cours de techno au collège. Ça sert.

Je découvre enfin ce que c’est que les « open space », terme entendu à maintes reprises par 90% des parisiens pendant 90% de leur pause dej’.

Je ne m’étais effectivement pas trompée sur la définition d’une startup, les collègues sont sympas, avenants et ils ont l’air cools. Très cools.

Il y a le pôle Prod’ où l’on s’évertue à répondre aux candidats avec bienveillance et à améliorer l’image employeur, le pôle Market’ animé par des collègues aussi rigoureux que créatifs, le pôle Dev’ géré par les férus de l’informatique qui n’ont pas séché les cours de techno au collège. Et enfin le pôle commercial (je n’ai pas encore entendu d’abréviation) tenu par le boss Matthieu qui est à l’origine même du concept.

J’en apprends davantage sur mes collègues startupers et je réalise la diversité des profils, des univers et des backgrounds professionnels qui constituent l’équipe. Le constat est clair: ici on recrute en termes de savoir-faire et non en termes d’étiquettes (études, milieux professionnels, titres…). Et ça, c’est aussi surprenant qu’admirable.

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Chacun pour soi, YAGGO pour tous

Je prends donc très à cœur les tâches qui me sont confiées en tant qu’account manager dans cette opération de revalorisation des individus et de leur travail.

L’idée est simple: répondre à chaque candidate et candidat de manière personnalisée et bienveillante en les guidant à travers des conseils pertinents et/ou des offres de postes adéquats.

Ce qui est frappant dans cette démarche aussi simple qu’ingénieuse est que l’objectif est de ne pas réduire les postulants à des chiffres, des données qui finiront au mieux en statistiques, mais bien de les considérer en tant que tels, dans leur identité propre, leur parcours, leur milieu et leur travail.

Je me plais bien dans l’idée d’avoir plusieurs missions : s’adapter à la marque du recruteur, traiter les candidatures avec bienveillance, fidéliser des candidats aux profils et besoins totalement différents

Nous sommes donc loin de l’idée que je me faisais du monde de l’entreprise, sans cesse sous pression et rongé par le chiffre. Ici la qualité prévaut et l’expérience candidat est bien au centre de nos préoccupations.

Je découvre progressivement toutes les facettes du métier d’account manager RH et me plais bien dans l’idée d’avoir plusieurs missions : s’adapter à la marque du recruteur, traiter les candidatures avec bienveillance, fidéliser des candidats aux profils et besoins totalement différents. C’est précisément cet élément qui enrichit le travail de l’account Manager dans la mesure où il doit pouvoir changer de casquette en fonction de la tâche réalisée et du client traité. Tout ça sous un seul mot d’ordre : la bienveillance quel que soit le milieu professionnel et/ou social.

Une chose est sûre, ici il n’y a pas de place pour les cases, et pas de temps pour les jugements.

Trinquons à cette évidence que tout le monde convoite !

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